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La BD Le louglier | BLACK MOUNTAIN

La Bande déssinée BLACK MOUNTAIN

"Le louglier" de Jean-Claude Pertuzé

C'est un paisible village sur les contreforts de la Montagne Noire, entre rivière et sources limpides. Que vient y faire cet inconnu solitaire, qui livre à de mystérieuses occupations?
A-t-il un lien avec le louglier, cette bête terrifiante venue du fond des âges pour tuer? 
Et que vient faire, dans cette terre occitane, une distillerie de whisky?

Bien des questions, mais des réponses à la fin!

Peut-être...

Un album de bandes dessinées de 46 pages en noir et blanc, parution en mars 2013, pour la promotion du whisky BLACK MOUNTAIN fabriqué dans le Sud-Ouest de la France, dans la Montagne Noire.

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La Bande déssinée BLACK MOUNTAIN

"Le louglier" de Jean-Claude Pertuzé

C'est un paisible village sur les contreforts de la Montagne Noire, entre rivière et sources limpides. Que vient y faire cet inconnu solitaire, qui livre à de mystérieuses occupations?
A-t-il un lien avec le louglier, cette bête terrifiante venue du fond des âges pour tuer? 
Et que vient faire, dans cette terre occitane, une distillerie de whisky?

Bien des questions, mais des réponses à la fin!

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Un album de bandes dessinées de 46 pages en noir et blanc, parution en mars 2013, pour la promotion du whisky BLACK MOUNTAIN fabriqué dans le Sud-Ouest de la France, dans la Montagne Noire.

Histoire d’une bête méconnue, LE LOUGLIER de la Montagne Noire | La légende

Le Louglier, animal fétiche de Black Mountain, est d’abord né de l’imagination fertile des quatre associés. Il s’est ensuite matérialisé sous la mine malicieuse du crayon à dessin de Jean-Claude Pertuzé, illustrateur et dessinateur gascon de grand talent. Féru d’histoire et de culture occitane, Jean-Claude Pertuzé s’est pris d’affection pour cet animal hors du commun et s’est mis à imaginer les origines de la bête…. Voici en substance ce que cela donne :

« C’est le cousin ignoré de la Bête du Gévaudan. Si on y regarde de près, ses caractéristiques sont assez semblables, à cette différence que le Louglier est unanimement décrit comme une créature hybride, un mélange de loup et de sanglier. Les naturalistes peuvent toujours argumenter sur l’impossibilité de la chose, on ne leur demande pas leur avis. Les descriptions sont d’accord sur l’aspect de la bête, un énorme loup au poil rèche et hérissé, la longue queue épaisse, mais la truffe qui forme un groin, et surtout ces deux dents qui dépassent de chaque côté de sa mâchoire, telles les défenses du sanglier, et le corps massif et ramassé. Le Louglier attaque ses victimes en leur fonçant dessus, leur assénant un formidable coup de ses boutoirs, puis il les déchire de ses puissantes mâchoires.

Le Louglier — on le désigne toujours ainsi, au singulier, comme s’il était une créature unique, et à un certain point de vue, immortelle. Les rares témoignages ne font jamais état d’un jeune, d’un vieux, d’une femelle. On n’a jamais trouvé de cadavre de Louglier ou de restes, poils, os, dents. En somme, tout nous laisse conclure à un animal fantastique, purement mythique.

Pour autant, on n’échappe pas aux théories cryptozoologiques habituelles: survivance rare, dans des zones ayant conservé un aspect sauvage, d’espèces préhistoriques ailleurs disparues. On a avancé l’hypothèse d’un Entélodon, un ancêtre du sanglier monté sur des longues pattes qui lui donnaient une course extrêmement rapide. Sa taille pouvait être énorme, sans commune mesure, mais certains pouvaient s’approcher du gabarit des sangliers actuels. On a pu avancer aussi que l’animal, sans perdre ses caractéristiques principales, aurait vu sa taille diminuer au cours de l’évolution, pour mieux s’adapter à son milieu. On a pu évoquer l’idée que la Bête du Gévaudan, pas tellement géographiquement éloignée du Louglier, pouvait être aussi un Entélodon survivant.

Le nom même de Louglier peut prêter à sourire, il s’agit évidemment d’un « mot-valise » formé par télescopage de « loup » et de « sanglier », qui semble donc être une création moderne. Cependant, dans les témoignages anciens qui sont parvenus jusqu’à nous, la plupart recueillis dans cette partie du Languedoc sont par conséquent en langue d’oc, et on trouve les appellations de loup singlar (lop singlar), lop-glar, louglar. Singlar, le nom occitan du sanglier, vient du latin porcus singularis, « porc solitaire ».

Même si ces animaux vivent souvent en hordes, le vieux et plus redoutable solitaire a marqué plus fortement les esprits, au point de donner son nom à l’espèce. « Louglier » serait donc une simple francisation du vieux Loup-Glar occitan.

Le souvenir de l’animal sauvage et redouté, s’il s’est un peu dilué dans les mémoires, est demeuré de manière plus ou moins inconsciente, en général sans être pris au sérieux. On a même pu voir il y a peu (en 2011) une tentative de canular, montée avec la collaboration bienveillante du Muséum d’Histoire naturelle de Toulon et du Var, concernant le Phacomochère d’Espigoule, un animal hybride entre loup et sanglier, présenté par un film tourné dans cette localité varoise, et l’exposition d’un crâne.

Les sources sur la présence du Louglier dans la Montagne noire sont rares et essentiellement orales, peu ayant été notées et renseignées utilement. Il y a des récits de méfaits commis par la bête, une jeune bergère au XVIIème siècle, une femme traversant une forêt vers la fin du XVIIIème tuées et dévorées suppose-t-on par le Louglier, mais les lieux sont assez imprécis et aucun nom n’est mentionné. Ailleurs, on a divers témoignages selon lesquels le Louglier aurait été aperçu en divers endroits. Il existe une petite brochure, imprimée en 1774 par un prêtre, M. l’abbé Delprat, intitulée Du Loup-Glier dans les Diocèses de Saint-Pons & de Castres (la zone où sévissait le Louglier correspond au nord du diocèse de Saint-Pons de Thomières, qu’entouré le diocèse de Castres), avec une vignette gravée sur bois qui semble être la seule représentation du Louglier connue. Plus tard, au XIXème siècle on trouve quelques articles de revues d’érudition locale qui reprennent l’essentiel de l’abbé Delprat et rajoutent quelques témoignages. Enfin quelques chercheurs plus ou moins amateurs, dans les années 60-70 du XXème siècle, tentent d’aborder dans une optique plus scientifique la question, en recourant aux thèses cryptozoologiques.

On peut évidemment déplorer qu’une étude un tant soit peu rigoureuse n’ait pas été entreprise par des chercheurs habilités. »

A la lecture de ce texte, on ne peut que rester admiratif de l’imagination fertile de Jean-Claude Pertuzé. A moins que son imagination aie moins à voir là-dessus que le fruits de vraies recherches ?…

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